EXPOSITION PERMANENTE : "Au fil du temps" - Société historique du Plessis-Trévise :
Quand l'art et l'histoire se rencontrent au Château des Tourelles : la Société historique du Plessis-Trévise vous invite à retrouver l'âme d'antan de ce lieu d'exception. Exposition permanente dans le parc et dans le salon de la cheminée du château : photos, documents, costumes d'époque ... un livret retraçant l'histoire du Château des Tourelles vous sera offert gracieusement. Entrée libre
[POP'n KROP]
Marie-Laure GRIFFE et
Pierre JACOB
Du 03.10 au 27.10.2025
VERNISSAGE le 3.10.2025 à 18h
Octobre 2025
Marie-Laure GRIFFE
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, BTS de plasticien
volume, en 1985 et diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en Art,
Espace, Volume en 1987, mention bien (dont six mois en échange à l'école des Arts Décoratifs de
Vienne, Autriche).
Franco-suisse, Marie-laure Griffe partage sa vie et son travail entre la région parisienne et
l’Aveyron. Son matériau de prédilection est la terre, principalement la terre cuite. Mais sa passion
pour le modelage l’amène également à l’utilisation du ciment pour de grandes réalisations telles que
“Les Pierres frites” en 1999 et “La Poupée” de Lagny en décembre 2007 (rénovée en 2015).
Participation à diverses expositions au sein de diverses galeries : Galerie Philippe Gelot, Galerie La petite Conciergerie, Maison François-Xavier Bertrand, Bordeaux, Galerie La main de fer, Perpignan mais aussi participation à des salons notamment au Grand Palais. Marie-Laure réalise également des installations.
Pierre JACOB
Peintre plasticien autodidacte
Passionné de sculpture dès le collège, il aborde le métier par les Arts Décoratifs. Cela le conduit à une
carrière de dessinateur. Il y voyait la possibilité de dessiner tout le temps, et de peindre parfois, notamment
à l’occasion de rendus d’architecture. Fidèle à ses fondamentaux, le dessin a toujours gardé sa place,
pleine et entière, au centre de toutes ses activités.
Captif d’un métier prenant et passionnant qui exigeait de lui un dévouement total, il n’a jamais
abandonné le désir de peindre. Pas le temps, ni la disponibilité d’esprit, il était traversé d’impulsions qui le
harcelaient. Il compilait de petits découpages de magazines qui s’entassaient dans des boites. Parfois il en
sortait une aquarelle, ou une image de papier découpé, un collage.
Comme les impressionnistes avaient tenté de capturer la lumière sur leurs toiles, comme les poètes
attrapent les émotions et les chanteurs attrapent l’amour, Il s'était lancé le défi d’attraper ces flux
chimiques, produits par les neurones, qu’on appelle les idées. C’est ainsi que s’est créé son projet de
carnets de croquis, balbutiant au début.
Plus tard, il réussit à dégager quelques heures de liberté, chaque semaine, pour assister aux cours de
peinture des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Cela lui permettait de peindre, mais pas assez pour contenir le
flux des idées. A la fin de ces cours, il s'étais retrouvé pris de panique face à ses obligations qui allaient à
nouveau l’écraser. C’est alors, qu'il avait imaginé une folie, un délire : capturer, par le moyen de mini
dessins, les idées de tableaux qui continuaient d’affluer. Il pensait que, le temps venu ultérieurement, il
lui serait possible de puiser dans ces carnets pour réaliser les tableaux. Les boites s’étaient transformées
en un système.
. . . / . . .
Dans ses projets, on trouve des espaces imaginaires venus d’une zone indéterminée du fond de sa
mémoire. Son prof et ami Antonio ROS BLASCO, à qui il doit tant, disait : « Pierre, tu es incapable de
peindre toujours la même chose, ce qui fait de toi un artiste inclassable ! ». En effet, le renouvellement est
une donnée incontournable de ses projets ; il faut croire qu'il en a besoin.